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La machine à pensée 

installation performée, 2016

perfomers/ Mathis Berchery, Fanny Gicquel, Alisson Schmitt, paravent, pieds, clignotants. 

Ici, c’est un peu comme les coulisses de ma pensée. Ses espaces de circulation. Je me suis demandé, ce que s’y préparer pouvait bien induire ou déclencher comme agissements, physiques ou matériels; intérieurement ou bien dans notre environnement de proximité. J’ai voulu donner des images à ces étapes de constructions, à ces idées qui mûrissent, qui affleurent la formulation dans le réel. Une pensée qui se nourrit, s’échauffe, qui voit le réel et fait des connexions, s’imagine.
Quoi qu’il en soit c’est une pensée vivante qui se découpe en plusieurs espaces de langage, de partage et dispose d’Acteurs-objets et personnes. Certains objets ou personnes agissent en temps réel (acteurs, dispositifs, objets), d’autres sont là dans une autre temporalité et autre espace (sculpture, vidéos et projections). Des images sont présentes d’autres convoquées. Ces images, elles sont des métaphores visuelles, des récits incongrus, des modes de langage inconnus mais que l’on peut percevoir et imaginer (entre deux voitures par exemple, ou ce jeu dont on suppose les règles mais dont la logique nous échappe). Il y a un va et vient entre les clignotants, le jeu, les acteurs qui partent, qui restent; cette plateforme à double rôle qui se défait déjà de l’ensemble, prend son autonomie. Ce va et vient, il est dans ce qui s’ajoute, se retire, se module: un perpétuel renouvellement.

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